Opera 8 : un navigateur antiphishing

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La nouvelle version du navigateur norvégien renforce ses fonctions de sécurité, contre le phishing et les pop-up, notamment. C’est aussi le premier fureteur qui obéit à la voix.

Si Opera occupe moins de 1 % du marché des navigateurs (selon une étude de Xiti à fin novembre 2004), son éditeur éponyme n’en continue pas moins d’améliorer sans cesse son application. Le 19 avril, Opera a annoncé le lancement de la version 8 de son navigateur. « Une mise à jour consistante par rapport aux précédentes versions », selon l’éditeur qui s’est concentré sur la sécurité, argument essentiel pour inciter les internautes à changer leurs habitude de surf.

A commencer par un dispositif antiphishing. Un champs d’information est automatiquement activé à chaque visite d’un site sécurisé. Un système classement sur une échelle de 1 à 3 mesure la crédibilité du site en vérifiant la validité du certificat et en indiquant le nom de son propriétaire. Cela permet essentiellement de déceler les faux sites créés de toutes pièces par les pirates pour extorquer des informations confidentielles. Le navigateur sait également déceler les sites à l’origine des pop-up, une autre méthode pour induire les utilisateurs en erreur et les orienter vers des pages délictueuses.

Redimensionnement à la volée

Parmi les nouveautés, ajoutons qu’Opera peut être piloté à la voix (voir édition du 26 mars 2004) ainsi qu’à l’aide de nombreux raccourcis clavier et aux mouvements de souris. De plus, il intègre le format SVG 1.1 (Scalable Vector Graphics) qui permet aux pages web d’être redimensionnées à la volée en fonction de la taille de la fenêtre d’affichage.

Pour l’heure, Opera 8 est disponible pour Windows et Linux en anglais (Mac OS doit encore se contenter d’une version bêta). La version française arrivera prochainement. Comme habituellement, Opera commercialise son navigateur 34 euros et met à disposition une version gratuite mais financée par la publicité.